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C’EST QUOI ?
Un peu d’histoire
La Semaine du Son de Bruxelles a été créée en 2011. Avec le succès rencontré dès les premières éditions, elle est devenue un événement bilingue incontournable dans le paysage bruxellois.
Soutenue depuis sa création par des pouvoirs publics tels que la Région de Bruxelles-Capitale, la COCOF, la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Ville de Bruxelles, la Semaine du Son jouit d’une reconnaissance tant auprès d’un public nombreux que des médias. Chaque année, La Semaine du Son est abondamment présente dans la presse écrite, dans de nombreux articles sur le Web, sur les ondes de nombreuses radios locales et nationales et sur le petit écran (RTBF – La Deux et BX1).
Le concept de semaine du son est né à Paris, il y a une quinzaine d’années, dans la tête d’un ingénieur acousticien français, Christian Hugonnet, qui regrettait de voir les questions liées au sonore se cloisonner entre professionnels. Ce projet s’est développé au point qu’il existe aujourd’hui dans 50 villes de provinces françaises, ainsi qu’à Genève, au Mexique, en Argentine, en Colombie, au Japon et à Bruxelles. Travaillant tous sous le même label, chaque partenaire jouit d’une totale liberté de programmation. En France, l’association la Semaine du Son est reconnue association d’intérêt général à caractère social. Depuis Novembre 2019, la Semaine du Son est placée sous l’égide de l’UNESCO.
Qu’est-ce que la Semaine du Son ?
La Semaine du Son de Bruxelles propose des événements afin d’initier le public à une meilleure connaissance du son et de sensibiliser tous les acteurs de la société à l’importance de la qualité de l’environnement sonore.
Un espace de réflexion ouverte, informative, ludique et didactique dans quatre domaines directement liés à la culture : la création culturelle (les écritures du sonores, la musique, la radio, le cinéma…); la diffusion sonore (qualité, moyens de diffusion…); l’environnement audio (acoustique des lieux, les sons de la ville, les nuisances sonores…); la santé (auditive, niveaux des concerts…)
Une Semaine du Son bilingue
Dès la première édition, nous avons eu à cœur de proposer quelques activités bilingues et ouvertes aux deux communautés et nous n’avons cessé depuis de développer de nombreux partenariats avec des structures, des lieux et intervenants néerlandophones. Aujourd’hui toute notre communication se fait dans les deux langues sous l’intitulé LA SEMAINE DU SON / DE WEEK VAN DE KLANK.
POURQUOI ?
Objectifs du projet
S’adressant au grand public, les événements, conférences, ateliers, expériences, concerts, projections, diffusions, installations… sont accompagnés d’un aspect éducatif et ludique. L’aspect participatif est une des priorités de la Semaine du Son afin d’encourager un large public à participer à l’événement. L’accès est entièrement gratuit.
Plus qu’un festival, la Semaine du Son est un événement sociétal qui éveille notre conscience, nos étonnements, nos résistances, nos espoirs et nos attentes dans le domaine du sonore. Pour tendre vers une plus grande prise de conscience des bienfaits et méfaits de l’environnement sonore, le projet de la Semaine du Son consiste aussi à confronter le grand public au travail des artistes, chercheurs, techniciens du son, gestionnaires du décor auditif de notre ville et professionnels de l’ouïe. Ce travail de fond éveille le souci de tout un chacun d’améliorer son environnement sonore et développera auprès du public son sens critique envers ce qu’il entend. Pour la Semaine du Son, il s’agit aussi d’attirer un public de non-initiés à certains domaines artistiques et à certains problématiques liés au sonores (santé auditive, qualité d’écoute…), de partager avec les intervenants une réflexion sur la qualité du sonore et de débattre avec eux de la qualité de l’environnement sonore au sens large.
L’originalité du projet
Outre l’aspect culturel – découverte des métiers du son et des arts sonores au sens large – un de nos principaux atouts est que nous inscrivons des sujets de société très préoccupants comme la santé auditive des jeunes, le bruit omniprésent dans l’espace urbain, la perte de la mémoire des sons, des références acoustiques, des nuances dans les diffusions, par exemple, dans un cadre attractif de découvertes présentant aussi des aspects festifs et ludiques et attirant le grand public.
La plupart de nos projets se déclinent en mêlant les quatre domaines : création sonore, diffusion, environnement et santé. La Semaine du Son consacre, en effet, chaque année un volet important à l’environnement dans sa dimension culturelle (Field recording) et dans sa dimension sociétale (bruit à l’école, dans les lieux de travail ou les lieux publics …). A titre d’exemple, le Field recording, à la croisée de l’environnement et de la création sonore, l’occasion de découvrir et de s’interroger sur notre environnement sonore et urbain. Le Rallye sonore propose au public de découvrir, à la fois, un espace public (parc, promenade verte…) et des créations sonores (auteurs proposant des textes originaux sur le lieu, des témoignages ou récits récoltés dans le lieu ou son environnement proche…).
La Semaine du Son consacre également une journée complète à la santé auditive et aux dangers des excès sonores particulièrement auprès des jeunes dans le cadre d’activités culturelles (niveaux sonores des concerts trop élevés, danger d’une utilisation à haut niveau et prolongée des baladeurs…). Marie-Paule Thill, médecin ORL, Daniel Léon, sonorisateur de concert et professeur à l’INSAS, et Olivier Lambert, audioprothésiste, nous font chaque année le plaisir d’y participer en donnant des conférences s’adressant, entre autres, à un public scolaire d’adolescents.
L’an dernier, nous proposions au public de participer, avant ou après la conférence sur les excès sonores, à un test audio ludique proposé par un chercheur de l’ULB mais aussi de participer au Rallye sonore organisé dans le Parc du Jardin botanique. Nous proposons également des rencontres avec des professionnels du son, avec des artistes qui ont un échange avec le public, parlent de leur travail de compositeur ou d’artisan du son. Les concerts que nous accueillons sont généralement des Work in progress ou des propositions artistiques hors des sentiers battus – diffusés à bas niveaux, il va sans dire.
Nous avons accueilli dans ce cadre des artistes reconnus tels que José van Dam, Jean-Paul Dessy, Jean-Philippe Collard-Neven, Jean-Louis Rassinfosse, Bob Verschueren, Abdel Rahman El Bacha, Fabrizio Cassol, Gérard Corbiau… Mais aussi de très nombreux artistes moins connus du grand public présentant des projets originaux et passionnants.
Dès la première édition, il nous a toujours semblé indispensable de pouvoir accompagner certains projets en production de manière à ce que la Semaine du Son soit également un espace de découverte de certaines créations en rapport avec le son. En dehors des circuits classiques des festivals, les présentations de concerts ou spectacles de la Semaine du Son sont généralement des cartes blanches proposées à des artistes qui privilégient une rencontre et un véritable échange avec le public. Ceux-ci organisent en parallèle un atelier ou un moment de rencontre et discussion autour de leur travail de créateur, leurs sources d’inspiration… Une manière originale d’amener le grand public à découvrir et à approcher différentes formes d’arts sonores vers lesquelles il n’irait pas spontanément.
Toutes les activités de la Semaine du Son sont gratuites pour le public.
POUR QUI ?
Le public
On peut souligner la grande diversité du public. Par la gratuité et la transversalité de sa programmation, la Semaine du Son attire un public de non-initiés et peut leur offrir une ouverture à de nouveaux horizons. Nous avons, en effet, le grand plaisir d’accueillir à chaque édition, un public nouveau qui n’a pas l’habitude de s’intéresser au son ou d’assister à certains types de représentations ou de concerts qu’ils ont découverts à travers les activités de la Semaine du Son. L’évènement de la Semaine du Son rassemble également les passionnés avides de manifestations publiques si rares dans ce domaine (spécialistes, étudiants en cinéma, radio, musique et autres artistes sonores).
Le bouche à oreille fonctionne très bien – il y a un véritable relais dans les différents types de public que nous attirons et pas seulement dans le milieu de la création sonore et de la musique. D’autre part, les spots radiophoniques et les différentes émissions radio ont amené un autre public que celui issu du domaine de la création sonore.
Si ce premier objectif d’ouverture vers un public très large et diversifié a été rencontré dès la première édition, le public scolaire a été plus difficile a toucher mais, nous constatons avec plaisir, une réelle augmentation du public jeune que nous attirons tant par les activités de découvertes proposées que par les démarches de conscientisation telles que les conférences sur les excès sonores pour lesquelles de plus en plus d’établissements scolaires nous contactent.
La diversité des partenariats et des lieux dans lesquels la Semaine du Son organise ses activités présente l’avantage d’augmenter la diversité et le mélange des publics. La Semaine du Son a occupé des lieux dont les activités habituelles brassaient un public spécifique et a donc pu rassembler et faire des « échanges » entre les différents publics de ces lieux. Nous avons pu constater qu’un public venu pour écouter des conférences animées ou des ateliers spécifiques étaient curieux de découvrir d’autres types de manifestations présentées dans d’autres lieux, un autre environnement culturel. De même, un public venu pour un concert précis se laissait tenter par d’autres types de musique ou de média, les créations radiophoniques, par exemple. Le jeune public, souvent scolaire, du Musée des Instruments de Musique (MIM) a eu l’occasion de découvrir des installations sonores d’artistes, des concerts originaux, des écoutes hors de leurs sentiers battus.
Il y avait donc un réel croisement de publics qui s’est opéré durant cette semaine dédiée au sonore. Nos partenariats avec des lieux d’accueil des deux communautés – francophone et néerlandophone – permet également au public de découvrir des espaces culturels qu’il ne connaissait pas et pour lesquels il découvre une programmation hors Semaine du Son dans divers domaines culturels.
GRÂCE À QUI ?
L’équipe
Le noyau fondateur était constitué de quatre personnes qui avaient un lien étroit avec la création et plus particulièrement le son.
Marianne Binard, productrice, Sylvie De Roeck, créatrice sonore, Philippe Ohsé, ingénieur du son, Stephan Dunkelman, compositeur
Dès la deuxième édition, Annemie De Four a rejoint l’équipe.
D’autres nous ont rejoint depuis :
Catherine Zubkow, Donika Rudi et Géraldine Vanspauwen.
Dès la première édition, de nombreux bénévoles rejoignent chaque année l’équipe qui compte en moyenne six personnes durant les mois qui précèdent l’événement. Des aides ponctuelles d’encadrement des activités ou d’accueil du public nous épaulent également lors de la semaine d’événements.
Les collaborateurs fidèles de plusieurs éditions
Daniel Léon, mixeur de concerts et d’enregistrement musicaux et professeur à l’INSAS, Marc Galo, musicien et animateur musical socio-culturel, Pascale Tison, auteure, réalisatrice et productrice de créations radiophoniques à le RTBF, Isabelle Sainte-Rose, musicienne, pédagogue, créatrice d’expériences sonores et musicales, Todor Todoroff, compositeur de musique électroacoustique pour concert, film, video, danse, théâtre et installation sonore…
Les soutiens financiers
Dès la première année, les pouvoirs publics ont toujours soutenu la Semaine du Son. Nos principaux soutiens financiers proviennent de la la Fédération Wallonie-Bruxelles, Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles Environnement, la COCOF, la Ville de Bruxelles, Sabam for culture, La Loterie nationale et ponctuellement la VGC.
Les soutiens en service et en matériel
L’A.S.B.L. ne possède pas de salles ni de matériel propres si ce n’est un parc d’une dizaine de haut-parleurs. Ceux-ci sont, chaque année, mis à disposition de la Semaine du Son et sont utilisés lors de diffusions radiophoniques ou de concerts organisés dans le cadre de l’événement.
Les partenariats avec des lieux d’accueil ou avec des fournisseurs ou propriétaires de matériel de diffusion occupent donc une place primordiale dans notre manière de fonctionner.
Soulignons à ce sujet les partenaires fidèles qui nous soutiennent dès la première édition, Flagey, le Botanique, le Musée des Instruments de Musique, la Ville de Bruxelles (Salle Gothique), Q-O2, la RTBF, La Première et Musiq’3, ACBC, ArtePub et Audiosense. Les partenariats avec les lieux d’accueil permettent aux deux partenaires de mélanger leur public habituel en leur proposant de découvrir d’autres facettes des arts et des pratiques artistiques liées au son. La Semaine du Son attire, par exemple, pour un atelier ou un masterclass, un public de non-initiés dans un théâtre, leur ouvrant ainsi une première expérience dans ce lieu, tandis que le public d’habitués du théâtre découvrent d’autres aspects du monde du sonore.
LIEUX
Contrairement à d’autres événements et festivités, la Semaine du Son se déploie chaque année dans une quinzaine de lieux allant, de ce fait, à la rencontre de nouveaux publics. Divers lieux nous ont accueillis durant ces neuf éditions :
L’Académie Royale des Beaux-Arts, l’Académie d’Anderlecht, Alba (Charleroi), L’ Antenne de la Petite Enfance de la Ville Bruxelles / L’Archiduc / L’Atelier de Création Sonore et Radiophonique / L’Atelier du peintre Claude Panier / Les Ateliers Claus / Les Ateliers Mommen / Axozo, Le Théâtre de La Balsamine / La Bibliothèque Espace Carême / Het Bos / Le BOTANIQUE / Le Bouffon du roi (Namur) / BOZAR / Le Br@ss / Bruxelles Environnement / Bruxelles nous appartient – Brussel Behoort Ons Toe / Caravan Sérail / La Cellule 133A / La CENTRALE / le Centre Administratif de la Ville de Bruxelles / Le Centre Culturel de Forest / Le Centre culturel Jacques Franck / Le Centre culturel de Namur – Les Abattoirs de Bomel / Le Centre Culturel des Riches Claires / Le Centre d’art l’ISELP / Le Centre communautaire maritime / Le Centre Pérou / Chez Lisa / Chez mon ex / La CINEMATEK / Le Cinéma Aremberg – Galeries / Le Cinéma Nova / Le Cinéma Le Palace, Le Cinéma Vendôme / Château Nour / Le Cirque Royal / Confluent des savoirs (Namur) / Le CRACC / Cultureghem Abattoirs / LE DELTA (Namur) / Eglise Saint-Loup (Namur) / Empreintes / L’Espace Bien-Être / La Faculté d’Architecture La Cambre Horta (ULB) / FLAGEY / La Fourmilière / La Galerie de l’ERG / La Gare de Watermael / Het Geluidshuis / les Halles Saint-Géry / Hors Format / l’IHECS / iMAL / L’INSAS-Audiovisuel / L’INSAS-Théâtre / Le KultuurKaffee de la VUB / La Librairie Tropismes / Le Magic Mirrors / La Maison des Arts de Schaerbeek / La Maison de la Bellone / De Martkten, Le Micro Marché / Mixtape Factory / La Monnaie / Muntpunt / Le Musée Arts et Marges / Le Musée des Instruments de Musique / Le Museum des Sciences naturelles / Le Nom de la Rose / Overtoon / La Patinoire / PointCulture Bruxelles / Le Pok / Projection Room / QUAI 22 (Namur) / Q-O2 / DE RINCK / Le RITCS / la Salle Gothique, la Salle Ogivale de l’Hôtel de Ville de Bruxelles / L’Espace Senghor / Le Service de Population d’Anderlecht / La Station des rêveurs / Le Studio l’Equipe / Le Studio Thor / La Tentation / Le Théâtre de Poche / Le Théâtre Varia / Tours & Taxis / L’uZinne / Werkplaats Walter / Yiap / Zinnema.