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Le Champ des Visions – Boris Van der Avoort

Projection Le Champ des Visions & rencontre équipe son

Un film documentaire de Boris Van der Avoort (durée: 73 min.)

Par le prisme d’une loupe, d’un micro et d’une caméra, Boris Van der Avoort s’est penché sur le comportement des insectes et nous montre l’aspect imperceptible de leur réalité ; leur nombre, leur diversité, mais aussi, leur omniprésence et leur microcosme dans notre environnement. 

« Le champ des visions » est un film qui aborde le rapport de l’homme à l’animal-insecte par le biais de récits, de légendes, de souvenirs, de sensations intimes … 

Et qui soulève des questions :

Pourquoi ce monde animal exerce-t-il sur nous un tel pouvoir de fascination ou de répulsion ? 

Que nous apprend-t-il sur nous-mêmes et nos sociétés ? 

Notre monde perçu avec nos aptitudes sensorielles a-t-il quelque chose à voir avec celui de l’animal ? 

L’homme peut-il connaître l’animal-insecte ou seulement le rêver ?

A l’issue de la projection, il y aura un échange avec l’équipe son du film dont la bruiteuse Céline Bernard qui y a fait un travail remarquable. 

 

« Le monde des insectes m’intrigue depuis l’enfance, dans sa familière étrangeté. Je décide aujourd’hui d’aller à leur rencontre. Je vais dans la nature, je ramène des insectes chez moi. Je tente de m’approcher au plus près d’eux avec loupe, micro et caméra pour percevoir l’imperceptible de leur réalité. Leur nombre, leur diversité, leur omniprésence dans notre environnement me frappent : les insectes sont-ils les maîtres de la terre, les maîtres de nos corps ? Répulsion et fascination m’envahissent… Elles ouvrent la porte vers l’imaginaire, non sans inquiétude. Elles orientent mes explorations et ma réflexion. Je contemple les fourmilières, les nids de guêpes et d’abeilles… Comment s’organisent ces collectivités apparemment chaotiques ? Je compare l’architecture des hommes et des insectes. Dans ma recherche, je suis rattrapé par la mouche, banale dans notre vie quotidienne mais marquante dans notre histoire culturelle, symbole de vanité. Je m’interroge sur la souffrance, sur l’éphémère de l’existence, sur ce qui semble mort ou absent mais qui ne l’est pas… comme le phasme, insecte si parfaitement mimétique et capable d’une telle immobilité qu’on ne le voit pas. Il m’éveille à la fragilité des apparences et de mes sens. Ce voyage au pays des insectes m’apparaît de plus en plus comme un songe… »